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Histoire de la thermographie infrarouge

Historique

L'invisible au-delà de la lumière rouge

 

  Source Astro Canada

En 1800, l’astronome d’origine allemande William Herschel est le premier à découvrir que la lumière n’est pas toujours visible à l’œil nu. Au cours d’une expérience d’optique, Herschel fait passer de la lumière solaire blanche à travers un prisme de façon à la décomposer en rayons lumineux de différentes couleurs. À l’aide d’un thermomètre, il mesure ensuite la température de chacune des couleurs produites et constate que celle-ci augmente du bleu vers le rouge.

 

Poussant plus loin son expérience, l’astronome a alors l’idée de placer son thermomètre juste après les rayons de couleur rouge, là où aucune lumière n’est visible. À sa grande surprise, il mesure alors la température la plus élevée. Il vient ainsi de prouver qu’il existe de la lumière qui ne peut être vue par les yeux juste au-delà de la lumière rouge :

 

c’est la lumière infrarouge.

 

En 1880, le chimiste britanique William de Wiveleslie Abney est le premier à prendre une photographie infrarouge.

 

Sachant que l’atmosphère terrestre absorbe une partie de la lumière infrarouge provenant de l’espace, certains astronomes (amateurs et professionnels) commencent, dans les années 1930, à collecter des données en vol.

 

En 1942, la compagnie Eastman Kodak brevette la première pellicule sensible à l’infrarouge produisant des photos en « fausses couleurs ». La première caméra infrarouge pour usage industriel est, quant à elle, mise en marché en 1968 par la compagnie suédoise AGA/Bofors; on l’utilise pour trouver des défauts dans les lignes électriques.

 

 

 

De nos jours

 

Aujourd'hui, les évolutions technologiques des caméras, permettent de réaliser des clichés infrarouges haute définition, grâce aux caméras infrarouge d'une extrème définition et sensibilité.